A Niue

Fin juillet, nous avons fait le tour Niue, une petite île qui est aussi un tout petit état. Nous avons partagé une grande voiture avec nos copains du cata Na Maka. En chemin, nous nous sommes arrêtés pour acheter de quoi faire un pique-nique. Pendant le trajet, je me suis bien amusé avec Léo qui a le même âge que moi. Nous devions visiter un lieu qui s’appelle Togo Chasm ; il fallait d’abord marcher dans la forêt tropicale, Léo et moi étions les premiers. Autour de nous, ça sentait le bois pourri et les feuilles mortes. Nous avons vu des petits mulots pris dans les toiles de grosses araignées. Nous sommes arrivés devant un champ de pitons rocheux gris et aiguisés qui surplombaient la mer. Nous avons dévalé un escalier construit dans la roche, nous avions l’impression d’être dans le Seigneur des anneaux et Pirate des Caraïbes en même temps. Nous nous sommes arrêtés devant une échelle d’une dizaine de mètres. Tout en bas, un minuscule bout de plage avec des cocotiers, entouré de rempart de rochers. Nous avons attendu les parents pour descendre. Dans la roche, était creusée une grotte qui menait à l’océan. La puissance des vagues à l’intérieur était telle, qu’elle ébranlait un rocher gros comme une maison. Nous avons pique-niqué à l’intérieur du fort naturel. Nos copains de Merlin nous ont rejoint et tous les enfants ont joué aux espions. De retour au van, tout le monde s’est entassé, enfants et vélos mélangés. Nous étions huit enfants et six adultes, et nous avons fait la course avec Greg, (papa Merlin), qui est rentré en pédalant. Nous avons ensuite visité une grotte très belle, elle était comme sculptée par la mer, avec de magnifiques couleurs verte et brunes. Avec Léo, nous avons découvert un surplomb en pierre et vu une impressionnante araignée jaune dans sa toile jaune. Un peu plus loin, nous avons admiré un canyon tapissé d’algues roses. Ensuite, nous avons marché longtemps dans une forêt pleine d’araignées grosses comme la paume de la main, pour découvrir une arche de pierre sur la mer. Il faisait presque nuit. C’était un peu inquiétant. Quand nous sommes rentrés, un coup de vent violent s’était levé. Arrivés sur Bicoque, nous étions trempés !